Monsanto : la vache et le prisonnier
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Info trouvée sur Quotidien duruable, qui l'avait lui même trouvé sur l'excellent blog de Denis Delbecq, journaliste Freelance, et un ancien du journal Libération (passe à ton voisin) !
Voilà ce que nous apprend Denis Delbecq : dans l'hebdomadaire des Annales de l'Académies américaine des sciences paru fin juin 2008, un article était précédé de la mention "CONFLIT D'INTERET" en rouge. Mention très rare et toute à l'honneur de cette revue. En effet,"deux des quatre auteur de cette recherche sur le bénéfice environnemental d'une hormone destinée à stimuler la production des vaches laitières émargent chez Monsanto, le producteur de ladite hormone." (D.Delbecq)
Travailler pour Monsanto et produire des travaux scientifiques n'est pas une impossiblité en soi, simplement dans ce cas d'espèce, le mélange des genres donne une recherche très orientée, où on compare les "avantages" d'une vache recevant une hormone hypophysaire (la somatotropine recombinée par Monsanto) qui permet de réduire les "prouts" de vache (méthane), et aussi, en passant de produire plus de lait.
"Là où on rigole, c'est bien sûr que nos amis sponsorisés par Monsanto ont comparé les rejets de leurs vaches hormonées aux bêtes bio. Et bien évidemment, le bio c'est crados, toujours par kilo de lait bien sûr. Mais curieusement, on ne parle plus ici que de purin, d'azote émis et de pet, en oubliant tout ce qui, en amont, est économisé quand on produit pour les bobos." (D.Delbecq)
Lorsque les scientifiques sont prisonniers d'une logique économique, pieds et mains liés à une entité aussi puissante que Monsanto, la rigueur scientique n'est simplement plus possible. La recherche publique est donc une nécéssité absolue...
Photo La vache qui rit
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