Retour de flammes
Biarritz, la playa (au passage, les jeunes femmes qui s'agglutinent en troupeau sur le ruban de sable qui borde l'océan sont particulièrement à mon goût, mais c'est une autre histoire...), les moules à la plancha, Le Petit'Resto de la plage d'Anglet, c'était bien cool.
Un bout de semaine en Ariège, ses montagnes aussi désertes d'humains que les plages océaniques en étaient bondées (au passage, les saucisses et le paté de Saint-Giron étaient succulents, mais là encore c'est une autre histoire...)
Le retour à Paris fur rûde, croyez-moi. Le crédit pour notre petite maison du Guilvinec s'éloigne par vent frais vers le grand large, et nous en somme réduits au camping deux étoiles ; chié !
Ces fumiers de banquiers, sous prétexte d'un statut plus précaire qu'un autre (mais qui n'est pas précaire aujourd'hui ?) se croîent autorisés à vous proposer ni plus ni moins qu'une "arnaque", un pari sur l'avenir qui ressemble fort à une roulette russe, ou bien évidemment vous êtes le seul à jouer. Un taux fixe pendant trois petites années, le temps que vous lui versiez quelques remboursements tranquilles, puis un taux variable qu'il rêve les plus extensible possible et qui s'aligne sur le taux du moment. A priori, 20 années à ce rythme des incertitudes du marché auront tôt ou tard raison de votre couple et de vos économies. Le banquier attend simplement dans son bureau que la détonnation vous envoie au carreau pour le compte, alors il reprendra ses billes, les votres, la maison, et en plus il n'a pas oublié d'exiger que vous signiez un papier comme quoi vous allez mettre cette petite maison de 60m2 avec une seule chambre en location à l'année pour un montant de 900€/mois (hors charges évidemment) !
Le banquier sait très bien que vous ne souhaitez pas mettre cette maison en location, et si jamais vous le faisiez ce loyer est ahurissant ; ce qu'il veut le banquier, c'est simplement un motif pour vous attaquer en justice et réclamer le remboursement de la totalité des sommes prêtées si l'affaire tournait trop vite au vinaigre...
Le banquier est gagnant à tous les coups.
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