La Saint-Valentin ne passera pas par moi !
190 x 140
La demoiselle qui dort dans mon lit (à moins que ce ne soit plutôt l'inverse ; c'est l'inverse ? Ah, d'accord : donc c'est moi qui dort dans son lit) m'aime, et moi je l'aime aussi. Elle le sait, je le sais, nous le savons tous les deux.
Une rose rouge sang
Si je m'aventurais à lui offrir une rose le 14 février, ou pire, un petit bijou pourri (au vu des mes faibles moyens financiers), elle penserait sans doute que j'ai quelque chose à cacher ou à me faire pardonner. Et elle aurait sans doute raison.
14 février 2008
Que penser en effet d'un type qui éprouve le besoin impérieux, parce que la grande distribution tout à sa logique d'instrumentalisation pavlovienne le réclame, d'offrir des fleurs (plutôt moches et qui ne sont même pas de saison) à une fille un 14 février précisément ? Je vous le demande ?
Moi, je dis que cet homme là ne connaît pas le sens du mot Amour. Il ne sait pas qu'aimer ne se prouve pas. De quel droit d'abord ? Et pour quelle sombre raison ?
L'amour c'est être là, quoi qu'il arrive, c'est penser à l'autre avant de penser à soit. Et si l'être aimé se passionne pour la danse, cela revient à apprendre à danser sur un fil. Ma compagne n'aime pas les armes feu, tant mieux. Elle m'aime moi, aussi je peux à loisir lui parler de moi. Oui quel heureux homme je fais !
Pour revenir à notre "fleuriste", je rajouterais qu'il est de surcroit un pauvre con, car la rose qu'il va acheter en sortant du métro ou dans les allées de la grande surface est d'une piètre qualité. Avant de fâner dans un vase, elle aura traversé plusieurs pays en avion, elle aura poussé dans une serre à grands renforts d'angrais, d'eau et de pesticides...
Fin de l'histoire
Un jour, si l'Amour résiste au temps qui passe, notre histoire se finira ainsi. Je devine que les amateurs de roses font la fine bouche. Tant mieux. Je les laisse à leurs parfums de toilettes...
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