Le Magnifique Get a Mac
Philippe de Broca a rejoint le pope du Magnifique dans un monde meilleur en 2004 (déjà ?). Il serait bien amusé de voir cette publicité Apple pour son application "Time Machine". Ceux qui comme moi connaissent "Le Magnifique" par coeur reconnaîtront aisément la scène dont je parle, celle du traducteur du traducteur du traducteur du traducteur du mourant albanophone !
Philippe de Broca était un cinéaste talentueux, un type au charme désarmant (ce qui lui valu de "se taper" la plus part de ses actrices !). Comme trop souvent, la France n'aura perçu en lui que le bouffon farceur qu'il était. Spielberg le tenait pour un grand réalisateur. "Le Magnifique" lui avait inspiré Indiana Johns. De Broca avait un sens du rythme, ou plutôt la science du rythme, et un sens étonnant de la comédie qui lui faisait oser toutes les audaces. Ses personnages haut en couleurs étaient profondément humains et latins jusqu'au bout des ongles.
P.S. Un fidèle lecteur bien informé me fait remarquer que j'ai commis une erreur qui, dans certaines démocraties, m'aurait value les travaux forcés : Jean-Pierre Spielberg s'était inspiré de "L'homme de Rio" pour créer "Indiana Johns" et non du "Magnifique". Merci au fidèle lecteur qui gagne une fine tranche de mon estime.
Philippe de Broca
2 commentaires:
Si je peux me permettre une petite précision, c'est 'l"homme de rio" qui a inspiré Spielberg pour Indiana Jones. Ce qui n'enlève rien au Magnifique.
Et il faut dire que Tintin a inspiré de Broca et Spielberg pour leurs films respectifs. Ils ont d'ailleurs tous deux rêvés d'adapter au cinéma les aventures du personnage créé par Hergé. De Brocca est mort sans y arriver mais il semble que c'est maintenant quasi fait pour ce bon vieux Spielberg.
C'était la minute de Monsieur Cinéma (populaire).
Mais tu as raison l'ami ! Où avais-je la tête ce matin avec mon agiographie aveugle ! C'est la peine que veux-tu ! Moi, je ne m'en remets pas de la mort du vieux !
Sais-tu que j'y pense tous les jours !! C'est idiot, je sais, mais c'est comme ça ! Tous les jours que Dieu fait (où son beau-frère, j'ai des doutes de l'auteur du merdier dans lequel nous pataugeons !), et bien je pense à de Broca. Chaque jour je me dis : il est mort ? Merde, j'en reviens pas.
Ah ! Et cette sombre boulette entre deux films que j'adore va me poursuivre. Vais mal dormir.
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