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3/06/2008

La tentation









C'est bien connu, le cocu est toujours le dernier à le savoir.

Il y a quelques temps déjà que je poste sur des sujets tournant autour de la terre. Mais qui ne tourne pas autour, hein, c'est vrai ? La terre, le soleil, les planètes, et nous sur la terre, nous tournons. Même la roue tourne, même Thérèse (ma chienne) avant de se coucher elle tourne à plusieurs reprises sur elle-même pour être sûre et certaine qu'elle ne risque rien, qu'elle fait le bon choix. Bon, on va pas faire plus long ; cette idée tourne en boucle dans les reliefs compliqués de mon cerveau : un potager !

Oui, et alors ? Qui ose rigoler ? Je rêve d'un potager. J'ai bien le droit ! Choisir un terrain, lire. Lire beaucoup, des tas de livres sur le sujet. J'ai commencé par m'intérêsser à la nutrition, l'alimentation comme première médecine. J'ai déjà acheté un livre sur les plantes dépolluantes à planter dans la maison. Je m'approche je vous dis...

C'est pour ça qu'en ce moment j'écris sur les maisons écolos, les yourtes, la nutrition, l'autonomie énergétique, l'auto-suffisance. Ca me travaille. Aussi je cherche des moyens détourner d'arriver au sujet, l'air de rien, en faux cul de première qui cherche à se tromper lui-même en tournant doucement autour du pot. Je vous le disais, tout le monde tourne. Comme si là où je veux en venir était une conséquence inéluctable, alors que c'est un point de départ.
Le potager, ce n'est pas seulement planter des patates et travailler pour qu'elles poussent. Il me semble que c'est bien davantage. C'est à la fois un sacerdoce, une discipline, c'est du temps passé seul sur un terrain. Terrain pas trop grand, non, un truc envisageable pour un citadin. C'est un peu d'exercice physique quotidien, c'est de l'air que l'on respire. Bien obligé. C'est pas pour moi. Le truc c'est de tenir. Comme une traversée de désert ou un traversée en pédalo jusqu'à Oléron !

Le potager, ou, c'est comme partir. Partir. Lâcher tout ça, et partir.

Partir, je sais faire. Ce n'est d'ailleurs pas un très bon signe à priori. Jusqu'ici, cette excitation présageait un orage personnel d'envergure, un genre de collapse généralisé du bonhomme. Il me semble que c'est différent aujourd'hui. Il n'est pas question d'un dévissage, mais d'un recentrage.

C'est moi que je veux planter les pieds dans la terre. Mais debout et vivant, évidemment !

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