Le droit au logement du bras droit de Christine Boutin
Le froid sans doute, Noël peut-être !
Avez-vous remarqué comment, parfois, les situations s'emballent toutes en même temps ? Comme si les événements pouvaient, à l'instar des humains, être saisi par une sorte de frénésie, d'excitation cellulaire ?
Sarkozy-Kadhafi, Sarkozy-Bruni, Manaudou-Luca Marin, Les enfants de Dom quichote-Boutin-Bolufer, TGV-camion : que leur arrivent-ils donc ?
Peut-être est-ce dû à la vague de froid, peut-être est-ce ce qu'on appelle la frénésie de Noël, je ne sais pas. Toujours est-il que les blogs ce matin ont souvent des airs de tabloïds british et l'actualité des airs de salade niçoise trop acide.
Du cinéma
Nous vivons un monde cinématographique. Le Président de la République "feuilletonnerait" son action politique. Chaque jour Tintin Sarkozy propose un nouvel épisode avec ses temps forts, ses rebondissements incroyables, ses guest-stars triées sur le volet. Il y a différents niveaux de lecture, il y en a pour tous les goûts ne vous inquiétez pas.
Apparaître à l'image, "exister" dans les médias, coûte que coûte, ce serait donc ça la nouvelle politique de rupture !
C'est pour de rire
Au cinéma, tout est pour rire : le sang qui coule est fait de confiture et de sauce tomate, les vitres qu'on brise sont fabriquées en sucre. Tout est faux, bidon, et c'est très bien ainsi. Quand Lambert Wilson incarne l'Abbé Pierre, il n'est pas l'abbé Pierre. C'est un rôle. Il dit son texte avec l'intensité nécessaire pour que nous y croyons, cela n'engage en rien le comédien.
C'est un problème lorsque le "personnel" politique utilise les mêmes ressorts que le cinéma. Les mots n'engagent que ceux qui y croient...
Jean-Paul, 1er communiant
Quand le discours et celui qui le porte sont dissociés, nous sommes dans la communication pure et simple et non plus dans le registre de la politique. Ce que dit Jean-Paul Bolufer à propos des locataires de logements HLM ne l'engage pas personnellement semble-t-il. C'est un simple exercice de "com". S'il ose dénoncer sa propre situation avec des accents de sincérités gauliennes, c'est sans doute qu'il ne perçoit même pas le décalage qui existe entre le discours et les actes, comme si les uns n'étaient pas conditionnés aux seconds, comme si ce qu'il disait dans le cadre d'une fonction politique ne s'appliquait pas à sa situation particulière. Jean-Paul considère sans doute qu'il fait honnêtement son boulot, son boulot de comédien, comme l'Abbé Pierre. Non, zut ! Comme Lambert Wilson !
Homme politique n'est pas un métier, c'est une fonction, et il convient d'être toujours à la hauteur de la fonction.
La question du droit au logement n'a rien à voir avec un numéro d'acteur. Le droit au logement est nécessité absolue.
Sources :
France-Info
Politicshow
NouvelObs
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